Aujourd'hui, Détroit bénéficie d’un soutien au niveau fédéral pour relancer son économie, et elle a réussi à enrayer le déclin comme le montrent certains signes de renaissance dans quelques quartiers et le rétablissement des relations avec le milieu des affaires.
Un plan drastique d’assainissement a été mis en œuvre et de nouvelles orientations ont été prises : formations paramédicales, pôle technologique et production cinématographique. Sans oublier le renouveau du secteur de l’automobile.
Ford et General Motors renouent avec les bénéfices..
Les incitations à l‘installation de startups à Detroit sont une autre opportunité : ces entreprises ont besoin de locaux, modestes à leur naissance, puis plus vastes et plus prestigieux au fur et à mesure de leur croissance. L’immobilier d’entreprise à Detroit est à mon avis un secteur favorable à l’investissement car les opportunités d’achat de locaux professionnels dans une ville qui a perdu la moitié de ses habitants ne manquent pas, et à des prix très abordables.
Detroit était autrefois la fierté des États-Unis
Quand Detroit était au sommet de son succès, elle faisait figure de modèle de la domination de la classe moyenne étasunienne.
Elle était la ville industrielle la plus grande jamais vue sur la planète. Detroit construisait des voitures enviées par le monde entier.
À son apogée, elle fut la quatrième plus grande ville des États-Unis, avec plus de 1,8 millions d’habitants. La perte de population a commencé dans les années 1960 avec la migration vers les banlieues. Puis dans les années 1990 elle a été victime de la globalisation.
Détroit est la capitale de l'automobile américaine : les trois grandes firmes américaines (General Motors, Ford et Chrysler) y sont implantées. Le secteur automobile est représenté aussi par des entreprises françaises comme Renault, PSA, Michelin, Plastic Omnium, Faurecia et Valeo. Au total, les entreprises françaises y emploient 22 000 personnes selon le Figaro, édition du
1er juillet 2005.