Des habitants investis, de riches hommes d’affaires convaincus qu’il faut investir dans cette ville pour la faire grandir, des évènements mondiaux, des initiatives précursives dans le domaine de l’agriculture urbaine, des ONG qui soutiennent les habitants des quartiers urbains dans leur développement entrepreneurial, le tout mené de front par une Détroit qui renaît, comme le Phénix, de ses cendres.Pourtant on sait que Détroit revient de loin ; des bâtiments en ruine, un exode massif de sa population, des finances mises à mal. Les photos et les vidéos parues dans Le Figaro dressent un bilan peu glorieux de la descente aux enfers qu’a connu Détroit. Aujourd’hui, on peut affirmer sans conteste que ce berceau de l’automobile renaît de ses cendres, plus coriace et plus dynamique que jamais pour redonner les couleurs disparues à celle que l’on appelle toujours Motor City.
La ville récupére doucement mais sûrement son ancienne gloire.
Le processus est certes lent mais comme pour toute reconstruction on ne pouvait pas s’attendre à un coup de baguette magique qui embellirait du jour au lendemain la ville de Détroit. Le travail est remarquable, le renouveau est bien présent, les volontés sont farouches et les investisseurs y trouvent là une aubaine sans précèdent.
Tout cela a été permis grâce au taux élevé d'inoccupation des bâtiments (usines industrielles, écoles, maisons…) Les investisseurs ont pu et peuvent encore acheter à des prix plus qu’imbattables des bâtisses dégradées pour les rénover et leur donner une seconde vie. Ils en font des maisons prêtes à louer, des bureaux pour les start-up qui ont bien compris qu’il valait mieux s’implanter sur un site encore financièrement accessible et en pleine voie de développement que de s’orienter vers des loyers trop onéreux dans de grandes villes convoitées. Au rendez-vous, les locataires qui font la file pour trouver un logement, des étudiants en manque d’hébergement qui attendent avec impatience un moyen pour se loger, des entreprises qui transfèrent tout ou partie de leurs bureaux pour profiter de cet élan.
Quelques exemples qui parlent d’eux-mêmes !
En vacance depuis 1982, le bâtiment de la Grande Armée de la République (GAR), qui date de 1899 et qui a été construit par des membres d'une organisation fraternelle des anciens combattants de la guerre civile, a été vendu aux développeurs en 2011 pour 220 000 $. Il est en cours de rénovation pour transformer le site en bureaux.
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