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Detroit friche qui se reinvente

Mercredi 14 Octobre 2015 dans : Economie

A l’image des quatre autres cités mises à l’honneur cet automne à Lille, la ville américaine a su faire face au marasme économique. Et se réinventer dans un sursaut optimiste mêlant culture et urbanisme.

Beau graf ne saurait mentir, qui proclame sur un mur : «We hope for better things. It shall rise from the ashes» (Nous espérons des temps meilleurs. Elle renaîtra de ses cendres). Un mantra qui cite en réalité la devise officielle de la ville, énoncée en latin par un curé dès 1805, au sortir d’un terrible incendie. Bienvenue à Detroit, emblème - mais pas capitale - de l’Etat du Michigan. Detroit la rutilante, puis la cabossée, qui, en trois siècles d’existence, a tout connu : de la prospérité la plus insolente, quand elle plastronne en symbole du progrès à travers l’industrie automobile (Ford, Dodge, General Motors, Chrysler…), florissante durant la première moitié du XXe siècle, qui en a fait sa Motor City ; à la déchéance ultime lorsque, le 18 juillet 2013, elle déclare faillite avec une dette de 18,5 milliards de dollars, contraignant l’administration Obama à voler à son secours.

Et aujourd’hui ? Dans le lointain prolongement de Gil Scott-Heron, qui chantait en 1977 We Almost Lost Detroit («on a presque perdu Detroit»), le premier mot auquel on songe sera celui de rémission. D’où l’idée de l’inscrire au programme de «Renaissance», le grand déballage d’automne pensé par Lille et sa métropole, qui a également sélectionné Eindhoven, Rio, Phnom Penh et Séoul comme exemples de villes qui, ayant subi de plein fouet la crise économique, se sont rédimées par le biais de la culture, de l’urbanisme et de l’architecture (lire ci-contre).

«Il y a deux ans et demi, lors de ma première visite en plein hiver, se souvient la commissaire Justine Weulersse, j’avais vraiment éprouvé un choc face à toutes ces maisons en ruines et ces bâtiments dévastés. L’impression de découvrir un territoire comme anéanti par une catastrophe nucléaire correspondait certes à un cliché, mais elle était tristement fondée. Puis, en y retournant quelques mois plus tard, j’ai été non moins frappée par la transformation déjà en cours et par l’optimisme extraordinaire dont témoignaient bien des gens.»

Esthétique du chaos

Dans une ville noire à 82 % (tandis que sa périphérie est majoritairement blanche), où un bon tiers des administrés sont au chômage, il faudrait être naïf pour imaginer que tout le monde exulte. Focalisée sur le volet artistique, Justine Weulersse salue cependant l’élan indigène : «Je demandais à mes interlocuteurs : "Mais comment trouvez-vous les ressources pour créer quand il y a des coupures d’eau ou d’électricité et qu’il fait - 20°C dehors ?" Et on me répondait : "Au contraire, nous avons de la chance car ici, on dispose de tout ce dont on a besoin : la place, les matériaux et même le temps, dans des proportions inimaginables ailleurs."»

Ausculter Detroit en 2015 correspond de la sorte à cerner les oasis entre deux stigmates, ou l’inverse, en priant pour qu’il n’agisse pas de mirages. D’un côté, on peut encore facilement acquérir de vastes demeures pour quelques milliers de dollars (prévoir juste un sérieux rafraîchissement) : la ville qui a jadis avoisiné les 2 millions d’habitants n’en dénombrant plus que 700 000, l’immobilier s’est effondré - le mot est faible -, un quart de la population s’étant volatilisé entre 2000 et 2010. De l’autre, on remarque downtown d’énormes chantiers de construction concernant aussi bien une ligne de tramway que le futur stade de hockey sur glace des Red Wings, pensé à l’échelle XXL - panem et circenses…

D’un côté, Detroit traîne une sale image, liée à un taux de criminalité élevé (l’un des pires des Etats-Unis) qui lui a valu un temps de figurer dans le top 10 mondial du nombre d’homicides par habitant. De l’autre, on peut y goûter, fût-ce par la force des choses, une douceur de vivre quasi anachronique : artères larges et calmes (la circulation a plongé au prorata de l’exode), belles demeures victoriennes entourées de verdure, collections opulentes du Detroit Institute of Arts - qui faillit être mis au clou pour éponger l’ardoise municipale !

D’un côté, la ville fascine par ses gigantesques friches industrielles - à commencer par l’ancienne usine automobile Packard, abandonnée dès 1958, ou l’immense Michigan Central Station, désaffectée trente ans plus tard. Du pain bénit pour qui veut exalter l’esthétique du chaos (ou ruin porn, pornographie de la ruine), à l’instar des photographes Andrew Moore, Yves Marchand et Romain Meffre, ou du cinéaste Jim Jarmusch, dont les plans extraits de son dernier film, Only Lovers Left Alive, ont marqué les esprits.

De l’autre, le quartier d’Eastern Market vit une non moins spectaculaire mutation : coupe-gorge où, voici encore trois ans, il valait mieux ne pas traîner dans les entrepôts déserts qui servaient autrefois d’abattoirs, le coin se mire en néo-ruche bobo, avec ses grands murs peints ; ses petits producteurs convertis au dogme associatif des «fermes urbaines», qui écoulent leurs récoltes (poires, choux, pommes, céleri à 1 dollar) ; ses galeries d’art et restos cosy aux prix déjà indexés sur la branchitude internationale.

Mélancolie citadine

Corrie Baldauf, qui fait partie de la vingtaine d’artistes appelés à défendre à Lille les couleurs américaines, habite à deux pas de là. Dans le Nord, elle présentera ses Optimism Filters, des grands rectangles de Plexiglas colorés qu’elle confie depuis 2008 à des quidams dans la rue, histoire de créer du lien social et de voir la vie en rose (bleu, vert…). Originaire de Chicago, la jeune femme est venue faire ses études d’art dans le Michigan, où désormais elle enseigne aussi. En partir ? «Pour quelle raison ? Si je voulais déménager à New York, rien que transporter tout mon bazar coûterait au moins 500 dollars. Et je ne vois pas comment je pourrais y subvenir à mes besoins. Alors qu’ici, j’ai le sentiment d’appartenir à une petite communauté où il est relativement facile de trouver sa place.» Ceci expliquant cela, on rapporte que les studios d’enregistrement et de tournage locaux reprennent du poil de la bête, ou que des compagnies de danse quittent Brooklyn pour se rapprocher de la frontière canadienne.

«Indépendamment de l’aspect économique, il existe une énergie consubstantielle à la ville, fondée sur toutes ces vagues d’immigration liées pendant des décennies à la main-d’œuvre dont avait besoin l’industrie automobile», extrapole pour sa part Steve Shaw. Un temps guitariste du groupe garage Detroit Cobras - et toujours pote de Jack White -, c’est en qualité de photographe qu’il viendra en France montrer en noir et blanc la roture des années 80, entre moments de détente au parc municipal et mélancolie citadine (rues défoncées, bâtiments décatis). «La capacité de résilience, l’humilité et une certaine forme d’indépendance nous caractérisent, ajoute Shaw, tout le monde ayant bien compris ici que pour s’en sortir, il ne fallait d’abord compter que sur soi.»

Happening délocalisé

Précisément ce que font ces deux autres figures du paysage artistique que sont les snipers John Dunivant et Scott Hocking. Même genre de planque, chacun à un bout de la ville, avec atelier/entrepôt converti en capharnaüm où s’amoncellent outils de menuiserie, tubulures, perceuses, journaux, carcasses de voitures, animaux empaillés, blocs de pierre, figurines, vieux fauteuils de cinéma défoncés, électrophone, bouts de tout (bois, plastique, carton, ficelle). «Certainement une traduction de l’esprit do-it-yourself hérité du punk», s’amuse le premier, rappelant implicitement que Detroit a vu naître le MC5 et Iggy Pop - ainsi, bien sûr, que la Motown, Eminem et la techno. «Un goût assumé pour la dévastation», complète le second qui, lui, vit carrément au beau milieu du fatras.

Eprouvant depuis l’enfance «une fascination quasi obsessionnelle pour le carnaval», John Dunivant installe à Lille un décor inspiré de son Theatre Bizarre. Une sorte de cabaret performatif sous nette influence Halloween, qui depuis quinze ans attire une foule d’initiés. Le happening décadent qui se déroulait naguère dans son jardin a été interdit par la ville et relocalisé au Masonic Temple, un théâtre néogothique démesurément grand. Dunivant, qui a longtemps résidé «dans le ghetto, au milieu de crack houses où ça tirait dans tous les sens», y voit une «tentative de reprise en main par les autorités». Mais cela ne le tracasse pas plus que ça, restant persuadé que, «même en ayant perdu un peu de liberté, le vrai changement viendra toujours du peuple, pas des élus».

Quant au plasticien et photographe Scott Hocking, qui bénéficie déjà d’un écho international, c’est en archéologue urbain qu’il fouille les entrailles de Motor City, glanant des artefacts (balle de tennis, classeur ou tube de néon fossilisés dans le béton) recyclés en sculptures ou cabinets de curiosités. A Lille, sa Babel sera une installation conçue à partir de matériaux collectés autour de la gare Saint-Sauveur et dans la ville. «Au début, sourit-il, on m’a dit qu’en France aussi, je pourrais ramasser tout ce que je voulais. Puis, petit à petit, j’ai appris qu’il y aurait des restrictions, par rapport à des consignes de sécurité ou d’hygiène publique, notamment. Alors forcément, comparé à Detroit, ça change de mes habitudes.»
 

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