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Quand Detroit fait les yeux doux aux createurs

Mardi 05 Mai 2015 dans : Economie

Les résistants de Detroit (2/3) - Attirés par l’effondrement des prix de l’immobilier, des artistes débarquent dans la capitale du Michigan. Certains reçoivent même… des maisons

Avec ses dizaines de milliers d’édifices désertés, plus ou moins vandalisés, Detroit, en dépit de ses nouveaux jardins et des forêts à venir, fait encore grise mine. Surtout la nuit, quand le froid franchit la frontière canadienne pour tomber sur la ville.

Mais de cette dureté émane aussi une forme de poésie urbaine qui n’a pas échappé aux photographes. Air sec et terre flétrie, feu du soleil rasant et eau qui, toujours, semble goutter quelque part. Une chorégraphie souvent photogénique, où le béton et l’acier apportent la touche humaine et complètent le panorama.

Depuis plusieurs années, pros et amateurs se ruent sur la ville pour figer sa décadence, caméra ou téléphone au poing. La palme revient sans conteste à la Michigan Central Station, la vieille gare aux allures staliniennes de 70 mètres de haut.

Désaffectée depuis près de trente ans, sa silhouette imposante, derrière un parterre de pelouse, dans un quartier délabré, évoque aujourd’hui l’univers postapocalyptique du dessinateur Enki Bilal ou du Gotham City de Batman.

Mais les photographes ne sont pas les seuls. De nombreux artistes se sont installés ici, attirés autant par l’atmosphère de la ville que par la chute des prix de l’immobilier. Comme Ben le sculpteur, arrivé de New York il y a deux ans. Avec deux amis artistes, il a acheté, pour 6 000 dollars (5 100 €), un vaste entrepôt de 2 000 m2  dans un quartier un peu excentré de Detroit.

C’est là qu’il passe, depuis, ses journées à travailler les métaux. « J’ai investi 2 000 dollars… soit ce que je dépensais en loyer chaque mois à New York, sourit le colosse de près de 2 mètres, âgé de 31 ans. Ici, j’ai l’impression d’avoir grandi. Je ne suis plus dans le tourbillon de la grande ville, où je dois toujours faire quelque chose, où il se passe toujours un événement « extraordinaire » à ne pas manquer… Ici, je me promène, je lis, je sculpte… »

La nouvelle poésie de Detroit est aussi celle des espérances à contre-courant. Le publicitaire Toby Barlow vient ainsi, avec d’autres partenaires, de lancer une résidence pour écrivains et poètes d’un nouveau genre. Car le logement n’est pas prêté pour une durée déterminée, le temps que l’auteur se consacre à son art… il est offert.

un art du passé pour une ville en déclin.

Une résidence pour écrivains dans une ville en faillite, connue pour sa criminalité rampante et ses quartiers abandonnés, il fallait oser. Le projet est doublement peu tendance : un art du passé, pour une ville en déclin. Mais si ces deux énergies de la résistance pouvaient entrer en résonance et faire à nouveau brûler les lumières à la ville ?

 « Il se passe beaucoup de choses à Detroit, explique Toby Barlow. Il y a beaucoup de projets, de créativité. Nous nous sommes dit qu’il fallait aussi des auteurs pour en parler. Le but est donc de créer une communauté d’écrivains, en rachetant des maisons abandonnées, qu’on réhabilite et qu’on leur donne. Mais pas seulement. On associe des jeunes, qui apprennent un métier en retapant les maisons, on associe le quartier, les auteurs de Detroit… C’est une expérience passionnante. »

Pendant deux ans, l’artiste choisi ne paie que les factures, mais pas de loyer. Et au bout de deux ans, à condition d’avoir, comme prévu, fait de Detroit sa résidence principale et d’avoir participé à la vie artistique du quartier, la maison est à lui. Tel est le principe de « Write-a-House ».

Une énergie et la possibilité de l’exploiter

 « Detroit est une ville unique, ce qui arrive ici, en ce moment, n’arrive nulle part ailleurs », poursuit Toby Barlow, arrivé de New York il y a huit ans, quand une agence de publicité lui a proposé de prendre la tête de leurs activités pour Ford.

 « Il y a une énergie et la possibilité de l’exploiter, ce qui est devenu impossible à New York, à Los Angeles ou à Chicago », poursuit le publicitaire touche-à-tout, également copropriétaire d’une boutique de design, d’une imprimerie à but non lucratif, et bientôt d’un restaurant…

Ce projet ne vise donc pas à donner une maison, mais bien deux, trois… dix même, d’ici à quelques années. Alors que trois nouvelles bâtisses devraient être disponibles cette année, la première a été livrée à l’automne. Saisie par les banques, elle a coûté 1 000 dollars à l’achat, soixante fois plus pour les travaux…

Elle est située à Hamtramck, une ville de classes laborieuses enclavée dans Detroit et marquée par un mouvement perpétuel de population – depuis les Polonais débarqués après la construction d’une usine Dodge en 1914, jusqu’aux immigrés du Proche-Orient et d’Asie, en passant par les Afro-Américains.

Pour cette première maison, plus de 300 candidatures ont été reçues par les juges de Write-a-House. Et c’est une jeune poétesse de 29 ans du Massachusetts qui a été choisie. Casey Rocheteau – famille paternelle du Cap-Vert, branche maternelle du Québec – vient tout juste de s’installer, troquant Brooklyn la branchée pour Detroit l’abîmée.

Une expérience incroyable

 « Au début, quand j’ai vu passer sur Facebook une info sur ce projet, j’étais un peu sceptique, reconnaît la jeune femme. Pourquoi aller à Detroit ? Et d’abord, qui voudrait donner une maison ? Et puis une amie qui vit ici m’a rassurée, m’a dit que c’était sérieux… Alors je me suis lancée. Je viens de terminer mes études, j’ai déjà publié un recueil de poésie, mais écrire, c’était jusqu’à présent plutôt comme… un hobby sérieux. Maintenant, je vais pouvoir m’y consacrer à plein temps. C’est une expérience incroyable. C’est un grand commencement pour moi. Et depuis que je suis arrivée, chaque jour a été incroyable. »

Sitôt arrivée, on lui a présenté du monde. Grâce à ses rencontres vieilles de quelques heures, Casey Rocheteau va commencer à animer des ateliers d’écriture avec des lycéens, faire une lecture de ses poèmes au Musée d’art contemporain de Detroit…

 « Notre idée, c’est aussi de donner un coup dans la fourmilière, pour déclencher quelque chose de nouveau autour de Detroit », explique Toby Barlow, lui-même auteur de deux livres, dont le dernier doit être traduit en français au printemps ou à l’été.

Grâce à cette maison, Casey Rocheteau est surtout soulagée d’une bonne partie du fardeau financier, qui pèse sur chaque artiste. « D’après mes calculs, ce que je devrais payer en impôts et factures sur un an, c’est l’équivalent de deux mois et demi de vie à Brooklyn, dans un appartement plus petit que je partageais avec deux autres personnes ! », dit-elle ravie.

Une « petite bibliothèque gratuite »

Tout n’est pas parfait dans cette maison, et des travaux sont encore en cours. Notamment dans la pièce qui donne sur le petit jardin. À l’intérieur, les affaires de la jeune femme sont éparpillées un peu partout, faute de placards. Quelques valises n’ont pas encore été ouvertes.

Mais devant la maison a déjà été plantée une « petite bibliothèque gratuite », comme une maison de poupée installée sur un pieu, avec une vitre qui dévoile deux étagères et une vingtaine de livres à la disposition des passants contre le dépôt d’un autre livre.

Bientôt, Casey ajoutera peut-être le sien. Écrire, écrire… Voilà ce qu’elle compte faire à Detroit. « Même le froid sera un allié : il m’obligera encore plus à rester ici et à écrire », rit-elle. Sur quoi ? Elle ne sait pas encore.

 « Il n’y a aucune obligation à prendre Detroit pour sujet. Mais je pense que l’endroit où on habite a toujours un impact sur son écriture. » Seul hic ? Casey Rocheteau n’a pas le permis de conduire. Décidément, Detroit n’est plus vraiment Detroit.

L’industrie et les arts

 Detroit, ville industrielle par excellence, a longtemps inspiré les artistes, rarement indifférents devant le spectacle des usines géantes. Dans les années 1930, le peintre mexicain Diego Rivera, fasciné par le monde ouvrier, y a laissé une fresque monumentale mettant en scène les hommes et les machines, visible aujourd’hui au Detroit Institute of Arts. À l’inverse, Louis-Ferdinand Céline envoie le personnage principal de son Voyage au bout de la nuit à Detroit, dire tout le mal qu’il pense du taylorisme.

 Dans les années 1960, Detroit devient synonyme de musique. La maison de disques Motown y voit le jour en 1959 et fait swinguer l’Amérique, au rythme de chansons de Stevie Wonder, de Diana Ross et des Jackson Five. La musique soul et le rythm and blues produits à Detroit envahissent le pays, et la ville gagne le surnom de « Hitsville USA » (« capitale des tubes de l’Amérique »).

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